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Comte Louis de Buade

Comte Louis de Buade

Male 1622 - 1698  (76 years)    Has more than 100 ancestors and one descendant in this family tree.

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  • Name Louis de Buade 
    Prefix Comte 
    Birth 22 May 1622  Château de Saint-Germain-en-Laye, France Find all individuals with events at this location 
    Gender Male 
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    Death 28 Nov 1698  Quebec, Canada Find all individuals with events at this location 
    Burial Quebec, Canada Find all individuals with events at this location 
    Person ID I681202  Geneagraphie
    Last Modified 9 Sep 2010 

    Father Henri de Buade   d. Sep 1621 Saint Antonin 
    Mother Anne Phélypeaux,   b. 09 Nov 1595 
    Marriage 28 Jan 1613  Saint Paul, Paris, Île-de-France, France Find all individuals with events at this location 
    Family ID F348209  Group Sheet  |  Family Chart

    Family Anne de la Grange-Trianon,   b. Abt 1632 
    Marriage 28 Oct 1648  Saint Pierre-aux-Beaufs, Paris, Île-de-France, France Find all individuals with events at this location 
    Children 
     1. François Louis de Buade,   b. 07 May 1651, l 'Isle-Savary Find all individuals with events at this location
    Family ID F348211  Group Sheet  |  Family Chart
    Last Modified 9 Sep 2010 

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  • Notes 
    • Comte de Palluau et de Frontenac

      une des figures les plus importantes de l'histoire de la Nouvelle-France. Il est aujourd'hui très connu au Québec pour avoir défendu la colonie contre les attaques anglaises et iroquoises.

      L'origine de sa famille se situe très certainement dans le Sud-Ouest de la France.

      Le grand-père et le père de Louis sont gouverneurs dans l'actuel château de Saint-Germain-en-Laye (« château vieux »), dans lequel ce dernier est né dans le 22 mai 1622. Il est baptisé dans la chapelle le 30 juillet 1623. Le roi Louis XIII, roi de France, devient son prestigieux parrain.

      À l'âge de dix-sept ans, Louis de Frontenac entre dans l'armée française. Il participe à plusieurs campagnes de la guerre de Trente Ans. Au siège d'Orbitello en 1646, il est blessé au bras droit, blessure dont il ne guérira jamais. En octobre 1648, Frontenac épouse Anne de la Grange-Trianon, célèbre pour sa beauté physique, si bien que son portrait se trouve à Versailles. Elle est l'héritière d'une immense fortune. Le père d'Anne s'oppose violemment à ce mariage et quand il apprend que les noces ont quand même eu lieu, il déshérite sa fille. En mai 1651, Anne donne naissance à François-Louis, le seul enfant de Frontenac. L'une des s?urs de Louis, Henriette-Marie, est l'épouse de l'érudit et homme de lettres Henri Louis Habert de Montmor.
      Le premier gouvernement de Frontenac

      Le 7 avril 1672, Louis de Frontenac obtient du roi la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France. Le 28 juin 1672, il embarque (sans sa femme) à La Rochelle à destination de sa nouvelle mission américaine. À cette époque, la Nouvelle-France est gérée comme une province métropolitaine, même si l'éloignement nécessite des aménagements importants. Frontenac, en sa qualité de gouverneur, a alors pouvoir absolu sur les affaires militaires, il possède même le droit de véto à l'égard des décisions des autres dirigeants. Le départ de l'intendant Jean Talon en novembre 1672 donne au gouverneur encore davantage de pouvoirs.

      L'entreprise la plus glorieuse a lieu au début du gouvernement de Frontenac : il s'agit de la découverte du Mississippi par Louis Jolliet (originaire de Montréal) et le père Jacques Marquette (originaire de Laon en France). Puis est construit un immense fort sur le Lac Ontario, auquel on donne le nom de Fort Frontenac (aujourd'hui Kingston dans l'Ontario). Le gouverneur nomme La Vallière commandant de l'Acadie, il entretient des relations avec les Bostonnais, il assure l'alliance avec les Abénaquis et il maintient la paix avec les Iroquois. Mais un complot mené contre Frontenac par un sous-ministre français désireux de prendre le contrôle de la traite des fourrures, entre 1672 et 1682, entraînent en 1682 son rappel vers la France.

      Après un interrègne de sept ans, le comte revient en Nouvelle-France en 1689, alors que la France et l'Angleterre sont officiellement en guerre (guerre de la Ligue d'Augsbourg). Devant affronter les Anglais alliés à la Confédération Iroquoise, il fait réoccuper le Fort Frontenac (qui avait entre temps été pris par les Anglais) et entreprendre des travaux de fortifications à Québec et à Montréal.

      En 1690, les Anglais organisent un plan de campagne par terre et par mer contre la Nouvelle-France. L'amiral William Phips s'empare du Fort Pentagouet et de Port-Royal (Acadie), alors que l'expédition partie de New York contre Montréal échoue sur les bords du Lac Champlain. Toutefois, la flotte de Phips remonte le Saint-Laurent et vient assiéger Québec le 16 octobre 1690. Louis de Frontenac organise la défense. L'amiral anglais envoie au gouverneur un parlementaire portant une sommation rédigée par avance. Frontenac ruse pour faire croire au délégué qu'il y a beaucoup plus de soldats à Québec qu'il n'avait en réalité. Le délégué présente à Frontenac un ultimatum « au nom de leurs majestés Guillaume III et Marie, roi et reine d'Angleterre » où il invite les Français à se rendre sans combats et termine en disant : « Votre réponse positive dans une heure, rendue par votre trompette avec le retour du mien, est ce que je vous demande sur le péril qui pourra s'en suivre ». Là, le parlementaire anglais tire une montre de sa poche et fait voir l'heure au gouverneur.
      Frontenac recevant l'émissaire de William Phips selon Charles William Jefferys

      Frontenac répond sans délai : « Je ne connais pas le roi Guillaume, usurpateur qui a violé les droits les plus sacrés du sang en voulant détrôner Jacques II, son beau-père ; quant à votre général, qu'il sache que je n'ai point de réponse à lui faire que par la bouche de mes canons et à coups de fusils ».

      Le lendemain, des renforts dirigé par M. de Callières arrivent de Montréal. Mais le 18 octobre, les Anglais de Phips débarquent à Beauport, pendant que quatre de leurs navires bombardent Québec. L'attaque dure trois jours, elle est un échec et Phips quitte définitivement la Nouvelle-France.

      Durant son deuxième gouvernement, il s'oppose fortement avec l'intendant Jean Bochart de Champigny (qui fut intendant de 1687 à 1702) en raison de leurs caractères très opposés et d'oppositions d'ordre politiques.
      Les guerres iroquoises

      Suite à leur lourde défaite, les Anglais n'organisent plus eux-mêmes d'autres attaques contre la colonie française, ils préfèrent armer les Iroquois pour attaquer les Canadiens à leur place. En 1689, les guerriers Iroquois, armés par les Anglais, à l'embouchure de la rivière des Outaouais, à Lachine, près de Montréal, commettent le massacre de Lachine. En 1693 à nouveau, les Anglo-Iroquois reviennent devant Montréal.

      Les Iroquois s?abouchèrent avec les Outaouais afin de faire la paix et l?empire commercial des Français se trouvait ainsi menacé. Les hauts fonctionnaires de Montréal et de Québec demandèrent à Frontenac de lancer une grande attaque contre les villages iroquois. Frontenac ne lança la campagne que lorsque il en eut reçu l?ordre exprès du ministre de la Marine.

      En juillet 1696, l?armée, formée des troupes régulières, de la milice et des alliés indiens, forte de 2 150 hommes, quitta Montréal pour la marche finale vers le village des Onontagués mais n?y trouva plus que des cendres : l?ennemi avait fui dans les bois après avoir tout incendié. L?armée détruisit le maïs dans les champs et toutes les vivres qu?elle put trouver, cachées dans le village et les environs.

      Dans le même temps, Frontenac continue à encourager l'établissement de nouveaux postes de traite à l'Ouest. Ainsi, des forts sont bâtis dans la région du Mississippi et dans les Prairies, permettant ainsi aux coureurs des bois d'échanger avec les Sioux et les Amérindiens des plaines. En 1697, la paix est signée entre la France et l'Angleterre (traité de Ryswick). Le gouverneur continue alors ses projets d'expansion de la Nouvelle-France. Mais à l'automne 1698, sa santé se dégrade rapidement. À la mi-novembre, sentant sa fin proche, il fait la paix avec l'intendant et l'évêque, et meurt.



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