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Jeanne Louise Françoise Desmier d'Archiac de St-Simon

Jeanne Louise Françoise Desmier d'Archiac de St-Simon

Female 1751 - 1794  (43 years)    Has 11 ancestors and 2 descendants in this family tree.

Personal Information    |    Notes    |    All

  • Name Jeanne Louise Françoise Desmier d'Archiac de St-Simon 
    Birth 1751 
    Gender Female 
    Death 1794 
    Siblings 4 Siblings 
    Person ID I254542  Geneagraphie
    Last Modified 13 Aug 2006 

    Father Lt-Général Marquis Etienne Louis Desmier d'Archiac,   b. 16 Nov 1709, Tesson Find all individuals with events at this locationd. Yes, date unknown 
    Mother Jeanne Claude Hudelot de Pressigny   d. Yes, date unknown 
    Marriage Abt 1745 
    Family ID F103331  Group Sheet  |  Family Chart

    Family 1 Comte François Louis Barthélémy Davasse   d. 17 Jun 1794 
    Marriage 1764 
    Children 
     1. Charlotte Rose Emilie Davasse,   b. 1775   d. 1794 (Age 19 years)
     2. Louis Davasse,   b. 1777   d. 1794 (Age 17 years)
    Family ID F103330  Group Sheet  |  Family Chart
    Last Modified 13 Aug 2006 

    Family 2 Hérault de Séchelles,   b. 1759   d. Yes, date unknown 
    Family ID F103327  Group Sheet  |  Family Chart
    Last Modified 13 Aug 2006 

    Family 3 Louis Francois II Joseph de Bourbon de Conti,   b. 1 Sep 1734   d. 13 Mar 1814 (Age 79 years) 
    Family ID F103329  Group Sheet  |  Family Chart
    Last Modified 13 Aug 2006 

  • Notes 
    • Procès verbal d'inventaire concernant la succession de Jeanne-Françoise-Louise, veuve de Louis Barthélémy Davasse St-Amarand le I8 Fructidor An 11 devant Gobin, notaire, cf MC aux AN.
      Cf Histoire de l'Angoumois: "Cette dame, née à Saintes,demeurant à Crécy (Seine-et-Oise) au moment de la Terreur, fut une des nombreuses victimes de la Révolution. Son attachement à la royauté avait été cause de son arrestation. Conduite à Paris avec ses deux enfants, un fils et une fille, ils furent renfermés tous les trois dans la prison de la Force. Par esprit de vengeance, un misérable, un scélérat nommé Arnaud que Mme de Sainte-Amarante feignit de ne pas connaître se vengea de ce dédain et les fit comprendre avec ses deux enfants sur la liste des prétendus assassins de Collot-d'Herbois. Amenés devant le tribunal révolutionnaire, Mme de Saint-Amarante et ses enfants furent impitoyablement condamnés à mort. Cette vertueuse famille excita les regrets de tous les détenus. Les deux enfants surtout attendrirent les spectateurs jusqu'aux larmes, lorsqu'assurés de leur triple condamnation, ils s'écrièrent avec enthousiasme et en sautant au cou de leur mère: "Ah! maman,nous allons donc mourir avec toi!". Dans ces jours de désolation où le crime triomphait, la mort avait ses secrètes et mystérieuses jouissances comprises seulement des âmes honnêtes. On dit que Fouquier-Tainville, prenant pour de l'effronterie la joie de cette famille innocente en face même du supplice, s'écria en proie à un sauvage instinct de curiosité sanguinaire: "Il faut que je les voie monter à l'échafaud, pour m'assurer s'ils conserveront ce caractère, dussè-je me passer de dîner". Mme de Sainte-Amarante et ses deux enfants, toujours soutenus par un courage héroïque, privilège de leur innocence, périrent victimes de la terreur, dix jours avant la chûte de Robespierre, qui les eût sauvés!". Condamnée à mort le I5/6/I794, elle fut conduite à l'échafaud en chemise rouge. Ils moururent tous trois avec une fermeté et un courage qui étonnèrent jusqu'à leurs bourreaux (Beauchamp).
      Le journal l'Assemblée nationale a publié en I85O, un roman historique intitulé: "Le dernier amour de Saint-Just", et dont Mme de Sainte-Amarante est l'héroïne. Ce feuilleton est signé: Vicomte de Xainctes.
      Cf aussi Beauchamp,in IBF, Ière série, microfiche 318.

      Il faut noter que les deux "enfants" étaient deux adultes de près de 2O ans! A regarder Henri Wallon et le dossier aux archives nationales, série W.

      Sur Madame de Sainte-Amaranthe, lire le récent ouvrage de Jérôme Garcin , biographie romancée d'Hérault de Séchelles (éditions Gallimard) qui fut un de ses amant (ainsi que de sa fille la belle Emilie, il était né en 1759 et donc de 8 ans le cadet de la mère avec qui il partageait la passion des chevaux) quand elle tenait un tripot au Palais-Royal.
      Elle avait été ruinée par son mari qui l'avait quittée au bout de quelques années de mariage.
      Extrait d'un commentaire:
      « Qui sont donc ces deux cavaliers, amants fous de liberté et de chevaux ?
      Elle c'est madame de Sainte-Amaranthe, mariée à treize ans à un officier de cavalerie enfui en Espagne après avoir dilapidé la fortune du ménage. Lui c'est Hérault de Séchelles, le héros du livre, un jeune homme à qui tout réussit. Jugez-en : né en 1759 il sera à 18 ans, soit 7 ans avant l'âge requis par la loi et l'usage, nommé au Châtelet avocat du Roi. Il rencontre Marie-Antoinette rusée et prudente alors qu'il est naïf et pressé. A 25 ans il accède à la charge d'avocat général. Ses réquisitoires font salle comble.Les femmes se disputent les meilleurs places. On se l'arrache dans les salons. Il a sa loge au Français.

      Dans la liste des guillotinés:
      "Jeanne Françoise Louise Sainte-Amaranthe (dite Demier), native de Sainte,département de la Charente, domiciliée à Cercy, département de Seine et Oise, condamnée à mort le 29 prairial an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris,comme complice de la fraction de l'étranger, du soulèvement des prisons, et de l'assassinat du représentant du peuple Collot d'Herbois; elle a été conduite à l'échafaud avec une chemise rouge".
      D'où 2 enfants :
      a "Charlotte Rose Emilie Sainte-Amarante, femme Sartine, âgée de 19 ans, native de Paris, domiciliée à Cercy, département de la Seine et Oise, condamnée à mort le 29 prairial an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration de l'étranger, du soulèvement des prisons, et de l'assassinat du représentant du peuple, Collot d'Herbois; elle a été conduit à l'échafaud, en chemise rouge".
      Elle avait épousé à Rouen au début de 1793, après beaucoup d'aventures amoureuses, le comte de Sartines, fils d'un Ministre du roi.
      b "Louis Sainte-Amaranthe (fils),âgé de 17 ans, natif de Paris, département de la Seine, domicilié à Cercy, département de Seine et Oise, condamné à mort,l e 29 prairial an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration de l'étranger, du soulèvement des prisons, et de l'assassinat du représentant du peuple Collet d'Herbois; il a été conduit à l'échafaud avec une chemise rouge".
      Louis était appelé Lili dans l'intimité de sa famille.



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